Menu
Ouigo a fait valoir que le travailleur licencié n'était pas préparé pour le poste

Un conflit éclate chez Ouigo : une grève sera annoncée suite au licenciement controversé d’un chauffeur

Le syndicat Semaf estime que le licenciement viole la convention collective et a appelé à plusieurs jours de grève après l’échec de la médiation avec l’entreprise.

Redacción mercredi, mai 28, 2025 / 10:02

Le Syndicat espagnol des conducteurs et assistants ferroviaires ( Semaf )  a réuni mercredi son comité exécutif  pour annoncer l’appel à plusieurs jours de  grève chez Ouigo , filiale de la compagnie française SnCF en Espagne, en raison du licenciement d’un travailleur qu’il considère injustifié

C’est ce qu’ont expliqué des sources syndicales à Servimedia , après que la réunion avec l’entreprise à l’  Institut de médiation et d’arbitrage de Madrid (IRMA), condition légale pour appeler à la grève,  s’est terminée sans accord.

Semaf, qui représente la quasi-totalité  des 97 chauffeurs de l’entreprise,  a décidé de se mettre en grève pour défendre le respect de la Convention Collective et la protection de l’emploi, qu’elle estime avoir été violée  par le licenciement de ce travailleur,  sans aucune cause qui puisse le justifier.

Selon le syndicat,  « la gestion injustifiée des ressources humaines de l’opérateur, qui a abouti au licenciement sans motif d’un chauffeur, est le déclencheur de la protestation  », car elle  « viole systématiquement les droits du travail reconnus tant dans la convention collective que dans le statut des travailleurs ».

En outre,  Semaf a regretté d’avoir reçu des informations sur des pressions  exercées par les supérieurs des conducteurs pour qu’ils  respectent l’opération prévue, ce qui  pourrait entrer en conflit avec les règles de sécurité opérationnelle et les conditions de travail convenues.

OUIGO VERSION

De son côté,  Ouigo a fait valoir que le travailleur licencié n’était pas préparé pour le poste  et qu’elle  lui avait proposé une alternative sans rapport avec la conduite, qui a été rejetée.

Il a également  soutenu qu’après la mise en œuvre d’un plan de formation et de soutien , les résultats  « continuaient d’être insuffisants pour un poste d’une telle responsabilité ».

« Cette démarche s’inscrit dans notre souci de sécurité », a déclaré l’entreprise, affirmant que  « le licenciement respecte la convention collective et la procédure disciplinaire ».

« Nous réitérons notre engagement à respecter l’accord signé  et exprimons notre volonté et nos meilleurs efforts pour  écouter les propositions d’amélioration et maintenir des relations de travail fluides et bénéfiques », a déclaré la société.

En effet, il a souligné qu’en  un peu plus d’un an, l’entreprise est passée de 250 à 450 employés  et  a procédé à 57 nouvelles embauches pour le poste de machiniste  , pour atteindre  un total de 97 actuellement.

Enfin, il a expliqué qu’il  mesure régulièrement la satisfaction des employés  , obtenant  une note de 8,1 sur 10, un chiffre qu’il décrit comme  « significativement supérieur à la moyenne du marché espagnol ».

Written By