L’Association des Industries Alimentaires d’Aragon veut manifester sa « grande préoccupation » face aux dommages opérationnels et économiques causés par la fermeture des postes frontaliers de Bielsa et de Somport, suite aux dommages causés par les tempêtes de ce week-end aux principales infrastructures de communication.
Chaque jour, plus de 400 camions traversent les Pyrénées pour approvisionner en matières premières les principales entreprises agroalimentaires d’Aragon, notamment celles qui sont impliquées dans la transformation des céréales destinées à la consommation humaine et animale (aliments pour animaux, amidon, farine, semoule, etc.). La connexion avec la France par ces postes frontaliers est essentielle pour la compétitivité des entreprises du secteur, étant donné que l’Aragon est éloigné des principaux ports maritimes.
Le secteur est très préoccupé par les nouvelles des autorités françaises selon lesquelles les délais pour rétablir la normalité de l’autre côté de la frontière sont d’au moins six mois. Ils affirment qu’il s’agit d’un délai « inacceptable » pour les entreprises du secteur et, pour cette raison, ils demanderont au gouvernement d’Aragon de servir de médiateur auprès du gouvernement central pour accélérer autant que possible la réouverture de ces points de passage.
Les entreprises agroalimentaires canalisent leur transport de matières premières par les cols d’Irun et de La Junquera, ainsi que par la Navarre. Cependant, les coûts économiques d’une situation comme celle-ci pendant plusieurs mois porteront gravement préjudice à l’ économie des entreprises du secteur.
Selon lui, face à cette situation, avec toutes les liaisons routières avec la France depuis l’Aragon coupées, cela démontre le « besoin urgent » d’améliorer la connexion avec la France, tant par route que par rail, et la nécessité de rouvrir à court terme le pont de Canfranc et à moyen terme celui des Pyrénées Centrales.