La chaîne de supermarchés Alcampo a conclu le processus de négociation entamé en mai dernier et a convenu avec les syndicats d’un plan de réduction des effectifs qui touchera au maximum 633 des plus de 27 000 salariés de l’entreprise française dans tout le pays. En Aragon, bien qu’aucun supermarché ne soit fermé, certains magasins seront concernés par la réduction des effectifs, une mesure qui concernera au total 127 magasins de l’entreprise dans onze communautés autonomes.
C’est ce qu’a confirmé Alcampo lui-même ce vendredi dans un communiqué officiel, précisant que l’ajustement comprend « le licenciement de 404 travailleurs dans les hypermarchés et supermarchés qui resteront ouverts » et la fermeture définitive de 16 supermarchés dans les régions de Madrid, Castille-et-León, Galice, Navarre et Pays Basque.
AJUSTEMENTS DANS LES SUPERMARCHÉS OUVERTS
Les licenciements convenus lors des négociations avec les syndicats ( Fetico, CCOO et UGT ) auront lieu dans des centres opérationnels situés dans des régions comme l’Andalousie, la Communauté de Madrid, Castille-La Manche, la Communauté valencienne, Aragon, Asturies, Cantabrie, Castille et León, Galice, Navarre et La Rioja.
Dans ces établissements, la réduction des effectifs affectera 404 personnes, tandis que 196 autres seront affectées par la fermeture de 16 magasins dans plusieurs communautés autonomes espagnoles. Alcampo proposera toutefois « 35 postes structurels alternatifs » et un « plan de relocalisation » d’une durée maximale de 18 mois.
Saragosse, parmi les villes qui transformeront leurs magasins
Afin d’éviter les fermetures et de limiter les licenciements, Alcampo va transformer cinq supermarchés à León, Palencia, Salamanque, Saragosse et Santander, ce qui permettra de préserver 62 emplois, selon l’entreprise française elle-même. Ce chiffre pourrait augmenter de 33 personnes supplémentaires si la conversion de trois magasins supplémentaires à Burgos, Valladolid et Lugo est réussie.
Parallèlement, une compensation financière est prévue pour ceux qui acceptent ces nouveaux postes à horaires réduits, pouvant atteindre 3 000 euros. En cas d’indemnité de départ, le montant de base est de 35 jours par année travaillée et peut être versé jusqu’à 20 mensualités. Pour les personnes de plus de 63 ans, le montant maximal sera de 20 jours par année travaillée et peut être versé jusqu’à 12 mensualités.
UNE DATE CLÉ : LE 30 NOVEMBRE
La période prévue pour cet ajustement s’étendra jusqu’au 30 novembre, avec un comité de suivi qui comprendra à la fois des représentants syndicaux et la direction de l’entreprise.
Dans le cadre de l’accord, certains groupes ont également été protégés, tels que les travailleurs ayant un handicap de 33 % ou plus, les victimes de violence sexiste et d’autres groupes vulnérables qui ne peuvent être inclus dans les licenciements que s’ils sont affectés à des magasins touchés par la fermeture.
L’entreprise affirme que cet accord réduit l’impact initialement prévu de 11% et que, si toutes les mesures sont mises en œuvre, le nombre total de départs pourrait être réduit de 20% par rapport au chiffre initial.