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Ni Stellantis, ni les gouvernements d'Aragon ou d'Espagne ne cachent que les projets de l'entreprise incluent l'installation d'une usine de batteries si elle dispose de fonds publics suffisants.

Le ministre Hereu suggère que Stellantis et le chinois CATL négocient déjà l’usine de batteries

Le ministère a accordé à Stellantis 55,8 millions d’euros en Perte VEC II, un montant qui a laissé la multinationale très mécontente.

Raúl Gascón Tella lundi, avril 22, 2024 / 18:37

“Dans la fabrication de batteries, il y en a déjà d’autres, comme  Nvision  en Estrémadure,  CATL  est en discussion avec  Stellantis  …”. Avec ces mots, le ministre de l’Industrie,  Jordi Hereu  , a laissé entendre dans une interview à El Periódico que les deux entreprises négocieraient pour l’installation d’une  gigausine de batteries  , vraisemblablement à  Figueruelas  , dans une opération qui, de toute façon, sera soumise à pour que leur  ministère  accorde les aides publiques qu’ils souhaitent.

Même si pendant un certain temps la gigafactory de batteries était un sujet tabou que personne ne voulait évoquer, personne ne cache désormais que les  plans de Stellantis  incluent cet investissement d’un milliard de dollars dans l’  usine de Saragosse  , à condition que les fonds de  Moncloa  arrivent. En fait, c’est le  gouvernement espagnol  qui a révélé ce qui était un secret de Polichinelle : derrière ce qui était connu sous le nom de « Projet Antares », se trouvait cette usine.

Puis, lors du premier appel pour  Perte VEC II  , le ministère, alors dirigé par Héctor Gómez, a accordé à l’usine de batteries 55,8 millions d’euros, soit seulement 2,5 de plus que la dotation initiale, sur les 279 millions demandés. Un montant dont  Stellantis  était très mécontent, tout en étant convaincu que les conversations avec le  ministère  permettront d’élargir cette aide à l’avenir.

Ces conversations semblaient axées sur le lancement d’un  Perte VEC III  , doté en principe de 1 250 millions d’euros, même si le ministre a déjà reporté son appel à la fin de l’année, dans le but d’approuver désormais un  Perte extraordinaire  de 300 millions d’euros. dont seulement une partie sera destinée à l’  installation en usine de batteries.